Paroles de citoyen: et si je disais tout

QUAND LE FEMINISME SE MELE DE LINGUISTIQUE

Jusqu'à une date fort récente encore, je n'avais pas prêté attention à une nouvelle forme d'écriture en vogue dans certains milieux, mais à force de recevoir des mails de mon entourage utilisant une étrange graphie récurrente et surprenante du genre "Mes cher.e.s ami.e.s" ou "A l'intention de tou.te.s les pratiquant.e.s", j'ai voulu savoir pour quelles raisons les uns et l'autres se mirent brusquement à écrire de la sorte. Après enquête, je peux dire que je suis tombé de haut lorsque j'ai découvert ce qui se cachait derrière tout cela si bien que je me suis demandé si je devais en rire ou en pleurer. On appelle cela L'ECRITURE INCLUSIVE. Tout un programme.

CONTRE NOTRE LANGUE "SEXISTE"

Dans le but de mettre fin à la suprématie de l'homme sur la femme dans notre société et établir une parfaite égalité entre les sexes, chose louable au demeurant, quelques esprits pour le moins tourmentés n'ont pas trouvé mieux que de s'attaquer à notre langue qu'ils jugent trop sexiste en suggérant une nouvelle façon d'écrire et en remaniant quelques règles grammaticales. Soutenue en cela par le Haut Conseil à l'Egalité entre les hommes et les femmes, un "machin" payé par les contribuables, et quelques élites qui ne ratent jamais l'occasion de reprendre à leur compte tout et n'importe quoi, l'écriture inclusive n'est ni plus ni moins qu'une forme de revendication militante visant à imposer la féminisation de la langue dans un esprit purement idéologique au mépris de son évolution et de ses règles.

DES EXEMPLES "REMARQUABLES"

Laissons donc cette langue semble-t-il abominable pour regarder d'un peu plus près cet étrange "pidgin" linguistique créé par un spécialiste en communication. Ainsi, quand je dis "TOUS LES FRANCAIS", dans l'esprit de tout un chacun il s'agit de désigner tous les Français quel que soit leur sexe, leur religion ou leur origine. Mais pour rétablir une parfaite équité, il est devenu urgent de jeter aux orties cette forme graphique scandaleuse au profit de la nouvelle forme "TOU.TES LES FRANCAIS.ES" avec l'invention du point dit médian pour enjoliver l'ensemble. Ainsi, l'honneur est sauf et les féministes peuvent dormir en paix. Dans le même style, on pourrait voir apparaître également "TOU.TES LES DIRECTEUR.RICES" et autres graphies du même type dans les nouvelles circulaires administratives. Exit aussi la célèbre "Déclaration des droits de l'homme et du citoyen" au profit de la nouvelle "Déclaration des droits humains et du.de la citoyen.ne" plus évocatrice que la précédente. Je vous épargnerai les nouvelles règles d'accord et de conjugaison pour aller visiter le nouveau champ lexical. En dépit des réticences de l'Académie française, l'écriture inclusive innove également dans la féminisation de certains corps de métier. Ainsi, la palme revient sans conteste à la "sapeuse-pompière" pour contrebalancer le "sapeur-pompier". Cette idiotie sans nom revient à l'association "Femme Ici et Ailleurs" dont le Q.I n'a rien à envier à cette création lexicale du plus mauvais goût.

CHANGER LES MENTALITES

Toutes ces inventions ne sont pas sans rappeler d'anciennes imbécillités où la création de néologismes avait pour but de modifier le regard porté sur certains métiers. Les plus connus furent entre autres le "technicien de surface" plus attrayant que le "balayeur" et l' 'hôtesse de caisse" moins désagréable que la "caissière de supermarché". Changer les noms des métiers sans modifier la réalité sociale, quelle belle avancée! L'ensemble de ces stupidités linguistiques n'a en fait qu'un but: faire plaisir à "quelques-un.e.s" afin de masquer la réalité du quotidien. C'est le cas, par exemple, de la prostitution dans le quartier de Belleville qui sévit depuis des années sans que cela ne gêne les féministes qui ont la langue bien pendue lorsqu'il s'agit de s'attaquer aux politiciens par l'intermédiaire des médias. Les lupanars fleurissent dans ce quartier et les "prostituées" ne sont pas des "prostitué.e.s" de même que les "clients" ne sont pas des "client.e.s". Madame Marlène Schiappa du mouvement La République En Marche devrait venir "marcher" de ce côté-ci de la capitale avec son ami Macron qui l'a casée au gouvernement pour constater le phénomène tant combattu par les féministes. Et ce n'est pas non plus l'écriture inclusive qui empêchera certaines femmes de se voiler de la tête au pied pour échapper à la mentalité si particulière de nombreux hommes à l'égard du sexe opposé. Quant aux entreprises qui recommandent cette nouvelle façon d'écrire aux adultes alors que beaucoup d'entre eux ne maîtrisent même pas les règles de base de l'orthographe traditionnelle (voir le niveau de l'orthographe sur les réseaux sociaux), il s'agit bien d'une ineptie affligeante d'autant plus qu'elles n'ont pas attendu l'invention de cette forme graphique pour appliquer à la lettre la stricte égalité des sexes lorsqu'elles licencient à tour de bras leurs "employé.e.s" sans distinction de sexe.

DES GADGETS POUR REMEDIER A LA REALITE

S'en prendre à la langue ne coûte rien quand on prétend vouloir changer la société. Ce n'est donc pas à l'aide d'artifices linguistiques qu'on modifiera les comportements, mais bien par l'éducation pour reconnaître l'égalité homme-femme. La langue n'est que le reflet d'une société et elle illustre les us et coutumes du peuple qui la parle. Elle n'a pas vocation à imposer quoi que ce soit puisqu'elle évolue naturellement en fonction des circonstances. Parmi les exemples historiques où la volonté de quelques-uns à s'immiscer dans la langue a eu des effets désastreux, on peut rappeler le rôle de la russification forcée des peuples non slaves après la Révolution d'Octobre en Russie en voulant coûte que coûte faire de tous de bons "Soviétiques" après avoir massacré toutes les langues et les cultures si diverses sur ce vaste territoire, tout comme la volonté d'imposer l'anglais à tous les peuples amérindiens d'Amérique du Nord par le biais de l'école laissant ainsi des centaines de langues moribondes à la dérive. Pour en revenir à notre sujet actuel, je dirai tout simplement que la langue française n'est pas un jouet qui peut servir de revendication à quelques minorités même si les arguments peuvent paraître fondés. Souhaitons cependant que le bon sens l'emporte et que le délire de quelques adultes épargne au moins les élèves des écoles primaires et secondaires pour éviter que le niveau de l'orthographe déjà si bas ne se dégrade davantage par la faute de toutes ces absurdités.

A force de dénoncer la bêtise et les multiples absurdités de notre société, comme l'illustre ce 300ème et dernier article de ce blog, je ne devrais plus être surpris quand je découvre encore autant de stupidités qui foisonnent dans l'esprit humain. Je dois admettre qu'il me reste encore beaucoup à apprendre de mes compatriotes pour découvrir le nec plus ultra de la bêtise humaine. En conclusion et sans pour cela être misogyne, je répondrai à certaines féministes que la langue a de nombreuses ressources et possède en son sein un champ lexical réservé au genre féminin dans lequel on pourra relever des mots comme "connerie, bêtise, ineptie, stupidité, imbécillité, idiotie, ânerie, ..." qui peuvent résumer à merveille l'écriture inclusive. Je suis d'ailleurs persuadé que chacune et chacun, préférable à "chacun.e", pourront allonger aisément la liste.

                                      PATRICK SOUILLE

                                                     FIN

PS: Pour la conclusion de ce site, vous pouvez vous reporter à l'ouvrage  PAROLES DE CITOYEN: ET SI JE DISAIS  (Ed. DICTUS PUPLISHING) dans lequel figure une conclusion.

DES MOTS POUR LE DIRE N°52

LA FRANCE INSOUMISE: ÇA EUT PAYÉ

Alors qu'une poignée de nationalistes a proclamé l'indépendance de la république fantoche de Catalogne reconnue de fait par un des amis de Mr. Bean au Vénézuela et quelques groupuscules d'excités européens, La France dite insoumise semble avoir quelques difficultés à surmonter son désarroi comme le démontre la déprime de son dirigeant. Il est vrai que ce dernier et sa clique insoumise ont tout fait pour participer à ce déclin alors qu'ils étaient tous persuadés de faire plier Jupiter. Mais Jupiter est en pleine forme dans ce marécage politique ce qui est loin d'être le cas pour notre soi-disant principal opposant autoproclamé.

UN RENDEZ-VOUS MANQUÉ

A la tête d'une impressionnante armada de 16 députés sur 577 que compte l'Assemblée nationale, Mr. Bean voulait être l'unique opposant à Jupiter sans doute pour faire oublier quelques illusions perdues lors des dernières présidentielles. Malheureusement, son appel est resté vain et les millions de moutons tant attendus dans les rues de France pour soutenir l'ambition personnelle d'un dirigeant insoumis se sont transformés en réunions de famille place de la République où les canards et les oies ont pu applaudir quelques inepties historiques. Mais il est toujours possible d'aller exciter étudiants et lycéens à l'aide de tracts pour embobiner quelques esprits beaucoup plus perméables dans l'espoir de créer un hypothétique "bordel", terme repris à juste titre par Jupiter lors d'une visite dans une entreprise.

LA RUE, UN MODELE DE DEMOCRATIE

Pour lutter contre le pouvoir en place, Mr. Bean estime que la rue est le seul modèle d'opposition acceptable. En faisant référence à l'histoire, il a tenté de convaincre son fan club en soulignant que le peuple avait déjà dans le passé renversé des pouvoirs en place. Soit. Il est vrai que la rue fut souvent à l'origine de l'émergence de nouveaux droits sociaux et de libertés retrouvées. Mais, c'est également la rue qui permit dans bien des cas l'installation de régimes infâmes comme le Régime de la Terreur par Robespierre et sa loi sur les suspects (1793/94) avec plus de 40 000 morts sur l'échafaud, la mise en place du régime bolchevik qui permettra à Staline de s'épanouir en effaçant de la surface de la terre près de 15 à 20 millions de Russes, puis le régime nazi avec la bénédiction d'une majorité d'Allemands de l'époque où disparaîtront en masse juifs, tziganes, homosexuels, noirs, slaves, handicapés et autres opposants politiques. Et c'est bien la rue qui applaudira des deux mains les lois infâmes d'un vieux maréchal français aux ordres des Allemands.

MR. BEAN ET SA CLIQUE: FAITES CE QUE JE DIS ET NON PAS CE QUE JE FAIS

Dans l'entourage de notre comique qui a su se constituer un joli pactole avec ses multiples indemnités (lire DES MOTS POUR LE DIRE N°51), il en est une qui détient le pompon: la porte-parole de Jean-Luc Mélenchon. Pour se cramponner à son logement social alors que ses ressources devraient l'exclure de son logement sous-évalué qu'elle loue à la Ville de Paris, Danielle Simonnet a trouvé comme argument, sans rire, qu'elle ne veut pas enrichir un propriétaire privé et participer à la spéculation immobilière. Cette résistante insoumise a su trouver les mots justes pour bénéficier de petits avantages alors que d'autres, beaucoup moins insoumis, n'ont que le privé pour se loger. Comme diraient certains, "la clique insoumise: de la parole aux actes, il y a un précipice". Mais lorsqu'on écoute Mr. Bean dans certaines émissions comme celle du 30 novembre 2017 sur France 2, la réaction de sa porte-parole paraît dès lors beaucoup plus limpide.

Si, malgré tout, Mr. Bean sombre toujours dans une certaine mélancolie, il aura toujours la ressource de recourir aux hologrammes pour se donner l'illusion d'exister et de devenir le porte-parole des naïfs qui pourront toujours gober tous ses discours. Mais, pour ma part, si je devais choisir une personnalité de Gauche plus en phase avec une certaine insoumission, je prendrais entre autres Nathalie Arthaud de Lutte ouvrière ou Pierre Laurent du Parti communiste qui me semblent beaucoup plus honnêtes dans leurs convictions.

                               PATRICK SOUILLE

DES MOTS POUR LE DIRE N°51

UN COMEDIEN DE LA Vème

J'ai toujours pensé que la politique, dès lors que l'on sait bien s'en servir, pouvait apporter de nombreux avantages. Et si, de surcroît, l'élu en question possède quelques talents de comédien, les cachets peuvent rapporter gros. C'est le cas de notre comédien professionnel que j'ai surnommé Mr. Bean, en référence à un personnage comique d'une série télévisée, qui a pu exercer ses talents de comique durant des années en profitant du pouvoir qu'il critique tant aujourd'hui et dont le pactole acquis ne l'empêche guère de tenter de rabaisser les nouveaux députés inexpérimentés au-dessous du niveau de sa suffisance verbale. Mais parfois, en grattant derrière le masque, on peut découvrir des choses surprenantes.

UN RAPPEL HISTORIQUE PLUTOT INSTRUCTIF

"Le candidat de la France insoumise a déclaré un patrimoine de 1,13 million d'euros principalement constitué de biens immobiliers. Plus donc que François Fillon ou Emmanuel Macron.
Jean-Luc Mélenchon, le candidat qui s'oppose aux puissances de l'argent affiche un patrimoine plus élevé que celui d'Emmanuel Macron ou de François Fillon. Avec des biens estimés à 1,131 million d'euros et un endettement d'à peine 165.722 euros, son patrimoine net atteint 965.278 euros. Un seul autre candidat à la présidentielle affiche ainsi un patrimoine supérieur: Nicolas Dupont-Aignan.
De quoi se compose le patrimoine du chef de file de la France insoumise? Principalement de biens immobiliers. Jean-Luc Mélenchon possède un appartement de 110 m² dans le 10ème arrondissement parisien dont il estime la valeur à 837.000 euros. Il a acheté cet appartement en 2014 pour la somme de 800.000 euros. Une résidence financée en partie par la revente en 2013 de son précédent appartement et sur lequel il a semble-t-il effectué une belle plus-value puisqu'il l'avait payé 346.750 euros en 2006 selon une précédente déclaration de patrimoine.
Outre cette résidence principale, le député européen possède dans le Loiret une maison "rurale" de 150 m² évaluée à 190.000 euros. Il est également le titulaire de trois comptes courants au Crédit Mutuel sur lesquels il disposait, au jour de sa déclaration, de 6.186 euros. À ces liquidités, s'ajoutent 40.000 euros placés sur un livret bleu, 10.000 euros sur un compte épargne logement et 47.000 sur un livret de développement durable.
Un "train de vie" de sénateur
Bref, le candidat représentant la gauche de la gauche est un citoyen nettement plus aisé que la moyenne, mais pas au point de payer l'ISF. Et le patrimoine accumulé par cet ex-enseignant devenu un professionnel de la politique il y a plus de trente ans n'a rien d'extravagant. Conseiller général de l'Essonne en 1985, le mitterrandiste Jean-Luc Mélenchon devient aussi un an plus tard sénateur de l'Essonne.
Il n'a que 35 ans, ce qui en fait le benjamin du palais du Luxembourg. Il y siégera sans discontinuer de 1986 à 2000 puis de 2004 à 2010, soit une durée totale avoisinant les 20 ans. Or les élus de la chambre haute touchent 5.400 euros, rémunération à laquelle s'ajoutent 6.100 euros de frais de mandat (une somme qu'ils peuvent dépenser à leur guise), soit un total de plus de 11.500 par mois. Sur 20 ans, cela représente 2,76 millions d'euros.
À cette rémunération il faut ajouter celles qu'il a perçu au titre de son mandat de conseiller général, fonction qu'il a occupée durant 13 ans. Un conseiller départemental dans un département comme l'Essonne touche entre 2.661 euros et 3.725 euros selon qu'il est conseiller de base ou vice-président. Depuis le 25 février 1992, une loi limite néanmoins le cumul des rémunérations pour un parlementaire exerçant un mandat local. Au-delà de 2.800 euros, il ne peut garder sa rémunération locale pour lui. Mais Jean-Luc Mélenchon a aussi été ministre délégué à l'enseignement professionnel sous Jospin entre 2000 et 2002.
Un patrimoine de cadre supérieur ou de profession libérale
Aujourd'hui, le candidat de la France insoumise n'occupe plus de mandat national mais, depuis 2009, il est eurodéputé. Un mandat lui aussi très rémunérateur puisqu'un élu du Parlement de Strasbourg touche 12.800 euros brut par mois. Cela comprend le traitement mensuel de 8.500 euros brut plus les indemnités de frais généraux de 4.300 euros par mois.
Bref, cette carrière politique bien remplie a permis à Jean-Luc Mélenchon de cumuler un patrimoine de très bon cadre supérieur. Selon l'Insee en effet, le patrimoine médian d'un cadre supérieur ou d'une profession libérale à l'âge de la retraite (le candidat a 65 ans) est de 396.000 euros. Un patrimoine bien supérieur à Paris (lieu de résidence de Jean-Luc Mélenchon) où le prix de immobilier est depuis toujours plus élevé que dans le reste de la France."
(Source Mediapart, 25 mars 2017: Jean-Luc Mélenchon, le millionnaire des insoumis)

LES GAINS ACQUIS: CROISSEZ ET MULTIPLIEZ

Comme le souligne parfaitement l'article de Mediapart que j'ai reproduit in extenso, avoir la langue bien pendue pour cracher sur la finance et les institutions de la Vème république n'empêche nullement de joindre l'utile à l'agréable. Et même si le joli pactole acquis n'est en rien répréhensible, les tirades théâtrales de ce comédien peuvent paraître un tantinet en décalage avec la réalité des faits. Compte tenu des nombreux polichinelles qui se sont présentés à nous depuis des décennies, qu'un représentant aussi friqué de l'extrême gauche puisse donner autant de leçons ne devrait plus surprendre personne puisque la politique est devenue pour beaucoup un moyen de subsistance. Mais les pauvres naïfs qui gobent tant de belles paroles ne concurrenceront jamais autant le niveau de vie de ces nantis au cours de leur longue existence de labeur. Car embobiner les masses n'est exclusivement réservé qu'aux comédiens qui ont du talent, et notre Mr. Bean relève bien de cette catégorie.

Si Mr. Bean lève souvent le poing pour manifester son combat, il a su en son temps ouvrir plus facilement la main pour empocher la monnaie du pouvoir qu'il dénonce tant aujourd'hui. Je reprendrai pour finir en la parodiant légèrement une célèbre formule politique qui fit fureur jadis dans certaines contrées "socialistes":

          NAIFS DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ-VOUS!

                                     PATRICK SOUILLE

DES MOTS POUR LE DIRE N°50

DE FLANBY A JUPITER

Selon les dires de Jupiter, l'Etat ne peut pas tout payer. Mais est-ce bien sûr? Quand il s'agit de jeter l'argent par les fenêtres, l'Etat est toujours en première ligne comme le prouvent les dépenses superflues des frais de coiffure de notre ancien président ou de maquillage du nouveau locataire de l'Elysée. Toujours est-il que les retraités sont également en première ligne quand il s'agit de les ponctionner.

LA CSG, UNE INVENTION SOCIALISTE

Lorsqu'il s'agit de soulager le porte-monnaie des Français, les socialistes ne sont jamais à court d'imagination. Ainsi, la CSG (Contribution Sociale Généralisée), une belle invention qui porte une dénomination sans équivoque, fut mise en place en 1990 par Michel Rocard, un socialiste un de plus, pour faire "participer" chaque citoyen à la protection sociale. Depuis, elle n'a jamais cessé d'augmenter si bien que les majorités successives de gauche comme de droite se sont bien gardées de supprimer cette merveilleuse invention qui permet de ponctionner tous les Français, ou presque. Passant de 1,1% en 1990 à 7,5% en 1998, le nouveau président élu, loin de la supprimer, va donc, comme tous ses prédécesseurs, l'augmenter de 1,7% en n'épargnant pas les retraités qui se feront une nouvelle fois plumer par l'Etat. Question d'habitude.

LA PARTICIPATION DES RETRAITES "LES PLUS AISES"

Durant la période quinquennale Hollande alias Flanby, un surnom créé par Arnaud Montebourg en 2003 dans les couloirs de l'Assemblée nationale et repris par les Guignols de l'INFO, les retraités subirent le gel de leurs pensions durant des années. Pour atténuer la hausse de la CSG dans les prochains mois, Jupiter a déclaré que "l'effort concernera les retraités les plus aisés". Compte tenu que les heureux "nominés" touchant au moins 1200 euros par mois participeront à ce vaste élan de générosité, j'aimerais savoir ce que notre président entend par "les plus aisés". Il est vrai que s'il met au même niveau les ressources d'un député, d'un sénateur, d'un président de la République et d'un retraité nanti percevant 1200 euros, le train de vie de ce dernier peut effectivement traduire une certaine aisance. Question de point de vue.

L'ART DE DEPENSER L'ARGENT DES FRANCAIS

Si, comme le déclare Jupiter, l'Etat ne peut tout payer, il n'empêche que le superflu peut parfois devenir l'indispensable comme ses frais de maquillage qui s'élevaient pour les trois premiers mois à 26 000 euros (soit 170 000 francs ou 17 millions d'anciens francs pour celles et ceux qui ont perdu la notion de l'argent), et tout cela pour un replâtrage facial médiatique. Et qui recruta cette heureuse bénéficiaire: Brigitte Macron. Décidément, quand on aime, on ne compte pas de surcroît lorsque l'argent ne sort pas de sa poche. Alors, un petit effort, mesdames et messieurs les retraités. Question de nécessité.

Si le président de la République avait annoncé la couleur avant d'être élu, on ne peut lui en tenir rigueur maintenant. Mais j'aimerais tout de même qu'on évite quelques dépenses inconsidérées afin de mieux faire avaler la pilule à tous. QUESTION DE MORALE.

                                      PATRICK SOUILLE

DES MOTS POUR LE DIRE N°49

QUAND JUPITER TREBUCHE

Alors que la France se repose, le nouveau pouvoir, qui a pris les commandes du pays il y a deux mois à peine, semble avoir du plomb dans l'aile depuis que les premières mesures gouvernementales ont provoqué un certain émoi chez de nombreux Français.

Cher Patrick,

A quelques jours de la rentrée, je t'adresse cette dernière lettre de vacances qui clôturera une période estivale tantôt ensoleillée tantôt maussade notamment dans le nord du pays. Comme moi et beaucoup d'autres, tu ne fus pas le seul à n'avoir pas participé à la grande transhumance annuelle pour des raisons financières, mais il est vrai que le précédent pouvoir ne fut guère généreux avec une grande partie de nos compatriotes et celui qui le remplace depuis peu n'enthousiasme guère les foules non plus.

On parle beaucoup actuellement de fin d'état de grâce et de sondages en défaveur du nouveau locataire de l'Elysée, ce qui ne me surprend pas, puisque, à l'exception de nombreux journalistes et d'une poignée de Français, l'admiration médiatique envers cette nouvelle icône politique n'était pas du goût de tout le monde. Il faut dire que les mesures annoncées, notamment celle de la hausse de la CSG pour tous et des retraités en particulier qui, faut-il le souligner, devraient être à nouveau les dindons de la farce après le gel des petites retraites orchestré par le quinquennat précédent, n'incitent pas les Français à se prosterner devant "Jupiter".

Avant la rentrée sociale qui risque de provoquer quelques remous dans la France d'en bas, pour reprendre une célèbre formule politique, je voudrais revenir sur l'affaire des APL et la baisse de 5 euros qui fait tant pleurer dans les chaumières. J'aimerais tout de même rappeler que si beaucoup ne supportent pas cette mesure décrite comme scandaleuse par de nombreux responsables politiques dont ceux de la France insoumise, entre autres, lesquels apprécieraient tellement qu'elle soit soumise à l'extrême gauche (ceci est une parenthèse), il y a bien d'autres scandales auxquels tout le monde s'accommode par obligation comme le prélèvement de la TVA sur les produits de première nécessité, le vol manifeste illustré par les multiples taxes, surtaxes et autres contributions sur les factures EDF et la célébrissime redevance audiovisuelle qui permet de voler uniquement les détenteurs de téléviseurs, qui souvent paient deux fois avec le forfait Internet-TV-Téléphone, alors que beaucoup d'autres regardent les programmes du service public par d'autres moyens sans verser un centime.

Quant à M. Alexis Corbière de la France insoumise qui se vantait tant de dire à l'Assemblée nationale que la perte de 5 euros par mois équivalait à plusieurs jours de nourriture en moins, j'aimerais qu'il communique à tous, et de toute urgence, les noms et adresses des commerçants si généreux qui offrent tant de produits étalés à l'Assemblée à des prix aussi bas. Car, à l'exception des Restos du coeur pour les plus chanceux et les poubelles pour les autres, je n'en connais aucun. Il est vrai que la démagogie efface bien des choses.

Les vacances s'achèvent donc et le cirque médiatico-politique devrait bientôt reprendre ses droits pour une nouvelle saison qui ne laissera personne indifférent. Je te remercie enfin d'avoir publié mes quatre lettres durant ces vacances même si elles n'ont été, sont ou seront lues que par une poignée d'internautes.

                                PATRICK SOUILLE

DES MOTS POUR LE DIRE N°48

PLEURER POUR CINQ EUROS

L'affaire des APL relance une nouvelle fois la sempiternelle polémique sur les difficultés de réformer le pays surtout lorsqu'on ose toucher au porte-monnaie des Français et lorsque la mauvaise foi est de la partie.

Cher Patrick,

J'ai relu avec intérêt ton commentaire p.12 intitulé "LA FRANCE DES PLEURNICHARDS" (Commentaires sans retenue n°7) qui est toujours d'actualité. J'en veux pour preuve cette baisse de 5€ annoncée pour tous les allocataires des APL. "Quel scandale!" entend-on ici et là de la bouche de certains élus représentant quelques partis politiques moribonds ou démagos à la recherche d'une nouvelle virginité électoraliste, lesquels nous expliquent que ces 5€ perdus appauvriront totalement quelques millions de malheureux, tout cela bien évidemment relayé par une certaine presse et des médias soi-disant d'information.

Parallèlement à cette situation, j'aimerais t'exposer une autre réalité qui touche bon nombre de victimes et qui est le fruit d'une petite enquête. Selon le dernier recensement, il y aurait approximativement 67 millions d'habitants dans notre pays dont 6 millions d'allocataires. Or, il existe d'après les dernières statistiques de 2017 près de 50,6 millions d'utilisateurs de téléphones portables et assimilés dont 20 millions de smartphones (statistiques 2015) et dont le prix moyen s'élève à 184€. Mis à part les nourrissons, de nombreuses personnes âgées et les SDF, je suppose sans trop me tromper que parmi les 6 millions d'allocataires étudiants compris, une immense majorité d'entre eux est en possession de l'objet tant convoité. Aussi, du fait que le prix moyen d'un forfait mobile avec ou sans internet non offert gracieusement par les opérateurs en incluant l'acquisition de l'objet en question est largement plus élevé que la perte des 5€ tant décriés, j'aimerais bien qu'on m'explique la source de financement de cette réalité indéniable quand on pleure la perte de cette modeste somme pour payer, semble-t-il, son loyer.

Décidément, quand on estime que l'allocation est un dû et que sa diminution même minime en regard des autres dépenses beaucoup plus superflues relève du scandale, il ne faut plus s'étonner de rien dans ce pays. J'ose espérer que celles et ceux qui pleurent tant devant les caméras ont au moins l'intelligence de ranger leur "jouet" dans leurs poches ce qui donnera plus de crédit à leurs larmes et leur mécontentement. Quant à la France dite insoumise, j'apprécierais que ses représentants à l'Assemblée nationale n'omettent pas d'ajouter au panier de la ménagère l'objet indispensable à la vie quotidienne et dont le sacrifice financier semble plus supportable que la perte des 5€, malheur qui s'abat sur une partie de nos concitoyens.

A bientôt.

                                         PATRICK SOUILLE

DES MOTS POUR LE DIRE N°47

LES CHOSES SERIEUSES COMMENCENT

Voici une nouvelle lettre pour cette période estivale. Alors que beaucoup de Français, qui en ont encore les moyens, sont partis en vacances, on annonce pour la rentrée quelques petites surprises qui ont trait directement à notre porte-monnaie.

Cher Patrick,

Le cirque médiatique des élections présidentielles et législatives étant terminé, le pouvoir a décidé de passer aux choses sérieuses. Comme moi, tu as dû apprendre que les premières mesures concernant la réduction de la dette ont débuté avec en premier lieu la baisse des allocations logement dès la rentrée prochaine. Ceci est déjà un prélude à la hausse de la CSG pour tout le monde dans les mois qui viennent car, paraît-il, notre pays est endetté.

Depuis que notre président de la République fut élu par une poignée de Français, pour faire simple, il n'a de cesse désormais de rechercher cinq milliards d'euros pour enrayer notre dette publique. Quand on sait que beaucoup d'élus ont été plus ou moins liés au gaspillage des deniers de l'Etat et que des Français "estimables" ont profité du laxisme pour "planquer leurs magots" dans quelques paradis fiscaux étrangers, ainsi que tu l'as déjà décrit dans tes commentaires, il y a de quoi être un peu perplexe quant à ces mesures d'allégement de notre déficit.

Concernant la recherche de ces fameux milliards salvateurs, M. Macron devrait largement s'inspirer du modèle qui a si bien réussi à ses proches amis en trouvant facilement plusieurs milliards d'euros tombés du ciel pour organiser les J.O. dans notre pays à l'occasion d'une quinzaine commerciale sportive. Quand on veut on peut, quand on peut on doit, disait Napoléon Bonaparte. Il suffit de bien chercher surtout quand on a travaillé dans la banque.

A bientôt.

                                               PATRICK SOUILLE

DES MOTS POUR LE DIRE N° 46

UN MOIS DEJA

Vacances obligent, j'ai décidé de présenter durant quelque temps mes commentaires sous la forme de lettres fictives qui me sont adressées et dans lesquelles mon expéditeur fait allusion à l'actualité alors que la France vient de tomber dans la torpeur estivale. A vous de juger.

Cher Patrick,

En raison des fortes chaleurs qui ont empoisonné notre pays ces derniers temps, je n'ai pas eu le courage de t'écrire. Je profite donc de cette accalmie pour t'adresser cette première lettre. Voilà déjà un mois que notre paysage politique s'est transformé pour le meilleur ou pour le pire, l'avenir seul nous le dira. Il paraît que certains journalistes surnomment déjà le nouveau locataire de l'Elysée "Jupiter". Décidément, ces derniers sont toujours à la pointe de la dernière ânerie ce qui fait le charme de nos médias.

J'ai pu admirer récemment à la télévision la nouvelle assemblée. Un véritable renouvellement. Beaucoup de disparus emportés par le tsunami de juin dernier et des rescapés qui ne se supportent plus. Cerise sur le gâteau, l'arrivée de quelques polichinelles pour tenter de se faire remarquer devant les caméras vient égayer le nouvel hémicycle. Une France patriote qui tente de subsister par la présence d'une poignée de frontistes qui ne sait d'ailleurs plus très bien si elle doit toujours se débarrasser de l'euro et un groupuscule d'insoumis qui n'a toujours pas digéré d'être si mal représenté.

J'ai appris également que ta circonscription s'est enfin débarrassée de l'inénarrable Cécile Duflot pour la remplacer par un tout nouveau venu, Pierre Person. J'ai relu avec intérêt ton article p.25 "ELECTION 2012: BELLEVILLE CONDAMNE A CINQ ANS FERME" qui narrait les circonstances de son parachutage. La levée d'écrou survenue en juin dernier dans le quartier de Belleville a dû te ravir, je suppose. Quand on pense que 28009 girouettes avaient permis d'installer en 2002 cette opportuniste dans Paris et que 6250 autres ont tenté de la garder cinq ans plus tard, il y a de quoi rester songeur sur la versatilité des électeurs.

Il paraît que notre cher Président veut absolument organiser les Jeux Olympiques en France. Quoi de plus naturel dans un pays en crise que de claquer près de six milliards d'euros en l'espace de quinze jours même si on nous chante sur tous les tons que cela ne coûtera rien ou si peu au contribuable. Cela ravira sûrement celles et ceux qui tirent la langue d'apprendre qu'on est capable de trouver autant d'argent en si peu de temps pour une si bonne cause. Mais ceci est une autre affaire.

A très bientôt.

                                PATRICK SOUILLE

PS: Je remercie les 100 000 visiteurs qui se sont rendus sur mon autre site  DES MOTS ET DES LANGUES.

DES MOTS POUR LE DIRE N°45

PAR ICI LA SORTIE

Lorsqu'une météorite percute une planète, il s'ensuit des dégâts considérables. Notre Terre, dans le passé, eut à subir ce genre de désagrément dont le plus célèbre eut pour conséquence de mettre fin au règne des dinosaures. Le 07 mai dernier, un astéroïde que personne n'attendait fut dévié de sa trajectoire pour venir percuter de plein fouet un petit monde bien tranquille. Depuis, tout est sens dessus dessous et les victimes sont innombrables.

LE GRAND MENAGE DE PRINTEMPS

Le printemps est en général la période propice pour faire le ménage. On en profite pour se débarrasser des objets inutiles, nettoyer de fond en comble la maison et pourquoi pas renouveler le décor. Il semblerait que depuis quelques semaines la maison France n'échappe pas à la règle si bien que les électeurs ont décidé de se retrousser les manches et prendre le balai pour participer à cette vaste entreprise chaque fois remise aux calendes grecques dans le passé.

DES ARTICLES PROPHETIQUES

Face à ce grand chambardement, beaucoup semblent surpris par cette situation inédite. Perroquets médiatiques et autres responsables politiques ne cessent de palabrer alors que sur mon blog j'avais déjà plus ou moins évoqué ce qui risquait d'arriver il y a plus de deux ans. Relire pour cela mes commentaires NICOLAS SARKOZY: "COUCOU, ME REVOILA" publié le 22 septembre 2014 (p.12), REFORMES IMPOSSIBLES OU MANQUE DE COURAGE ? publié le 22 octobre 2014 (p.12) et APRES LE SOLEIL, LE PS: UNE ECLIPSE CHASSE L'AUTRE publié le 23 mars 2015 (p.9) afin de vous faire une petite idée de leur contenu et des similitudes avec le contexte actuel.

LA RENGAINE DES PERDANTS

Pour sauver la face, la plupart des commentateurs emportés dans la tourmente ne cessent de crier haut et fort que la démocratie est en danger tout en accusant déjà la nouvelle majorité de s'accaparer tous les pouvoirs en oubliant un peu vite qu'ils bénéficièrent tous de cette situation dans le passé. Et tous ces "démocrates" en rajoutent une couche en affirmant que le futur parlement sera composé d'incapables et de godillots à la solde du nouveau président. Il y aurait vraiment de quoi rire si tous ces éminents responsables n'étaient pas à l'origine du discrédit total des Français envers leur classe politique et de leurs multiples participations pour mettre autant de Français sur le carreau depuis des décennies. Je leur répondrai donc par ces simples mots: PAR ICI LA SORTIE.

Sans pour cela être en admiration totale avec le nouveau pouvoir, je terminerai par cette simple remarque: certains rient alors que d'autres pleurent, ainsi va la vie.

                                           PATRICK SOUILLE

DES MOTS POUR LE DIRE N°44

07 MAI 2017: OUF!

Le sous-titre de cet article peut avoir un double sens. On peut l'interpréter comme un profond soulagement de voir se terminer cette campagne présidentielle ou le fait de l'avoir échappé belle. Toujours est-il que nous avons un nouveau président de la République et les choses sérieuses vont enfin commencer. Finis les discours et place aux actes. Aucun droit à l'erreur pour le nouveau locataire de l'Elysée si l'on ne veut pas retrouver la famille Le Pen en 2022 avec une certitude cette fois-ci de voir un membre de cette dynastie diriger le pays.

CINQ ANS POUR REDUIRE LES EXTREMES

Après 5 525 032 électeurs qui se sont prononcés pour Jean-Marie Le Pen en 2002 et 10 638 475 électeurs en faveur de sa fille en 2017, il n'y a pas de quoi crier victoire même si le nouveau président est conscient de cette réalité. Il est désormais grand temps de réagir afin de renverser la tendance: réduire fortement le chômage et les inégalités, mettre fin aux scandales politiques et autres privilèges mal perçus, revoir Schengen et l'Union européenne qui attisent tant de crainte et de rejet, diminuer le déficit abyssal de notre économie, etc... Bref, rendez-vous dans cinq ans pour faire les comptes.

LA BASSE-COUR MEDIATIQUE ET LE SACRE DU PRINCE

Pour amuser la galerie, les médias n'ont pas lésiné sur les moyens pour offrir aux Français le "sacre" du monarque de l'Elysée. Discours, défilé, invités triés sur le volet, en somme tout le tralala habituel avant que les choses sérieuses ne commencent. Nos principaux perroquets s'en sont donné à coeur joie pour retransmettre l'évènement en insistant grâce à des commentaires creux sur les symboles, petits gestes et autres fadaises qui n'avaient d'intérêt que pour le microcosme médiatico-politique.

LA PREMIERE DAME DE FRANCE ET AUTRES MANIES REPUBLICAINES

Si j'ai apporté mon soutien très réservé à Emmanuel Macron, c'était surtout pour voir la France gouvernée autrement et faire disparaître les éminents polichinelles de Droite et de Gauche qui se sont succédé sous nos yeux pendant des décennies. De même à l'Assemblée Nationale où le renouvellement tant attendu ne serait pas du luxe. Quant à la Première dame de ... dont je récuse l'existence du fait qu'elle n'a reçu aucun mandat des électeurs, j'ose espérer que, cette fois-ci, la nouvelle postulante ne ressemblera pas à une Pénélope Fillon ou une Valérie Trierweiler qui ont largement profité des deniers des contribuables.

J'attends maintenant de voir ce que notre nouveau président va réaliser pour redresser le pays et redonner confiance à un peuple hostile envers sa classe politique. J'espère ne pas être déçu car je risquerais fort à l'avenir de ne plus me déplacer à aucune élection présidentielle et législative quels que soient les candidats.

                                     PATRICK SOUILLE